Chère madame,
À son décès, l'usufruit que vous lui avez attribué prendra fin.
En effet, selon l'article 759 du Code civil, l'usufruit appartient au conjoint survivant sur les biens du prédécédé, mais il est important de noter que cet usufruit est viager, c'est-à-dire qu'il cesse au décès de l'usufruitier.
Les enfants de votre époux, issus de sa précédente union, seront nus-propriétaires des biens sur lesquels l'usufruit a été constitué. Cela signifie qu'ils récupéreront la pleine propriété de ces biens à la mort de votre époux.
En revanche, votre enfant commun n'aura pas de droits supplémentaires sur ces biens, sauf si des dispositions testamentaires spécifiques ont été prises en sa faveur.
Il est également important de souligner que, si votre époux a des enfants d'une précédente union, ceux-ci peuvent avoir des droits sur la succession, en fonction de la réserve héréditaire.
En l'absence de dispositions contraires dans votre testament, la succession sera partagée entre tous les héritiers selon les règles de dévolution successorale prévues par le Code civil.
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il y a 1 mois
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