Bonjour,
Oui, le conjoint survivant a le droit de renoncer à l'application de la clause d'attribution intégrale.
Toutefois, cette renonciation doit être effectuée dans le respect des dispositions légales en vigueur.
En effet , le conjoint survivant est saisi de plein droit des biens, droits et actions du défunt, mais il peut renoncer à la succession dans un délai de quatre mois suivant le décès.
Pour procéder à cette renonciation, le conjoint survivant doit :
Déposer une déclaration de renonciation auprès du greffe du tribunal de grande instance du lieu de la succession.
Respecter le délai de quatre mois à compter du jour du décès pour que la renonciation soit valable.
Il est également important de noter que si le conjoint survivant renonce à la succession, il ne pourra pas revendiquer des droits sur les biens de la succession, y compris l'attribution intégrale.
Merci d’indiquer la question comme résolue.
il y a 1 mois
Bonjour,
Je vous remercie de votre prompte réponse qui ne répond pas au sens de ma question qui était de renoncer seulement à la clause d'attribution intégrale, mais SANS renoncer à la succession. Dans le but de passer à un autre régime successoral comme l'usufruit de l'ensemble de la succession pour le conjoint survivant, la nue-propriété allant aux enfants. Afin d'éviter des droits de succession nettement plus élevés au final en raison du fait que l'abattement de 100.000 € ne s'applique qu'une seule fois avec la clause de l'attribution intégrale, contrairement aux autres régimes successoraux où les enfants héritent en partie lors du décès du premier conjoint.
Respectueusement.
il y a 1 mois
Bonjour,
Il est possible de renoncer à la clause d'attribution intégrale sans renoncer à la succession, en choisissant un autre régime successoral.
Dans ce cadre, le conjoint survivant peut effectivement opter pour l'usufruit de l'ensemble des biens successoraux, permettant ainsi de continuer à en bénéficier durant sa vie, tandis que les enfants en deviennent nus propriétaires.
Cette option est prévue par l'article 759 du Code civil.
Cela permet de maintenir une certaine flexibilité dans la gestion des biens successoraux.
Par ailleurs, cette option d'usufruit est particulièrement avantageuse pour le conjoint survivant, car elle lui permet de conserver un cadre de vie stable tout en garantissant aux enfants la propriété des biens à terme.
En revanche, il est essentiel de consulter un notaire pour formaliser cette renonciation et s'assurer que toutes les démarches sont effectuées conformément à la législation en vigueur, afin d'éviter des complications ultérieures.
Merci d’indiquer la question comme résolue.
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