Bonjour,
Vous pouvez toujours partir. Mais en faisant ce choix, vous prenez nécessairement un risque que les pères de vos enfants engagent une procédure pour solliciter la fixation de la résidence des enfants à leur domicile.
Puisque vous vous entendez bien avec le père de votre aîné, la solution ne serait-elle pas de lui en parler pour lui expliquer la situation et envisager avec lui comment pourrait s'organiser le droit de visite et d'hébergement compte tenu de l'éloignement.(fréquence, prise en charge des frais).
En ce qui concerne le père de votre deuxième enfant, si vous pouvez démontrer que vous êtes la mieux à même de vous occuper de l'enfant ( plus disponible, plus maternante, plus calme et sereine....) compte tenu de son jeune âge, il sera sans doute plus facile d'obtenir la fixation de sa résidence à votre domicile.
Maintenant si vous restez sur place, vous pourrez demander la mise en place d'un droit de visite et d'hébergement progressif compte tenu du jeune âge de l'enfant, du fait qu'il ne s'est peut être jamais séparé de vous, de ce que c'est vous qui vous êtes toujours occupé de lui à titre principal......Mais il faudra prouver en quoi un hébergement immédiat chez le père serait contraire à l'intérêt de l'enfant.
Une fois que vous aurez fait votre choix, le mieux sera de vous faire assister par un conseil.
Bon courage
Cordialement,
Merci de votre réponse Maître.
Donc pour le père de mon aîné la discussion a déjà eu lieu et malgré sa réticence à voir partir son fils si loin et donc moins le voir il comprend et accepte la possibilité que je puisse m'éloigner. Quant aux arrangements nous avons rien aborder du tout il espère que je change d'avis. Si toutefois je pars dois je lui faire signer un papier étant donné qu'on est régi par un jugement ?
Pour ce qui est de mon deuxième je suis en congés parental et je suis donc la seule à m'en occuper 24 heures sur 24 heures. Je ne l'ai jamais laissé, il n'a jamais été gardé par autrui. Son père a très bien vu qu'il avait besoin de moi et je tente de lui faire comprendre que de très longues séparations n'est pas du tout sain pour le petit. Une nuit ou deux mais au delà il sera vite perturbé étant donné que je gère lever e
repas change coucher chaque jour, il est habitué avec moi.
Mais à 300km il me semble compliquer d'éviter les grandes périodes de séparation. Toutefois il ne s'oppose pas à ce que j'ai la résidence principale du petit d'après notre dernière conversation.
il y a 9 ans