Chère Madame,
Sans jugement, vous ne risquez rien.
Il convient toutefois de permettre au père d'accéder à l'enfant. Le Juge notera ainsi que vous êtes respectueuses des relations personnelles que doit entretenir l'enfant avec ce dernier. C'est une démarche en votre faveur pour l'avenir. Dans la mesure où il s'agit d'une démarche amiable, vous n'êtes pas obligée d'accepter un droit de visite chaque semaine. Vous pouvez espacer les rencontres de deux semaines par exemple.
Si le père n'a plus du tout accès à l'enfant, il peut faire une procédure de référé pour que ses droits soient rétablis. Je doute fort que la garde lui soit confiée au regard du jeune âge de l'enfant, et des violences commises sur votre personne (plainte pénale, certificat médicaux ou témoignages à l'appui). Par dessus tout, et si vous ne présentez aucun danger pour l'enfant, le juge préservera son équilibre et la réalité de la situation depuis la séparation des parents, à savoir que l'enfant réside avec sa maman qui demeure de fait sa figure d'attachement.
Vous n'avez pas d'inquiétude à avoir. Il faut toutefois, de manière amiable et sécure, permettre au père d'avoir accès à l'enfant.
Un jugement délimitant les droits du père permettra de mettre un terme à cette situation. Vous pouvez demander des droits progressifs pour le père qui débuterait par des visites en lieu neutre. D'autres mesures peuvent être demandées comme enquête sociale, expertise psychologique etc. Ces dernières permettent au juge d'être éclairé sur le fonctionnement familial.
Je vous remercie d'indiquer qu'il a été répondu à votre interrogation.
Sentiments distingués
il y a 3 ans
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