Les règles fiscales en vigueur
Un régime fiscal protecteur est prévu que ce soit pour l'époux qui verse ou qui reçoit cette prestation.
En pratique, pour le débiteur le versement retenu dans la limite de 30500 euros ouvre droit à une réduction d'impôts non négligeable de 25% et le créancier n'est pas imposé sur les sommes perçues sans le cadre de l'imposition sur les revenus.
Envisageons maintenant la situation où l'époux qui doit verser la prestation compensatoire ne peut respecter le délai de 12 mois tel que prévu par jugement.
En cas de difficultés de paiement
Le juge pourra alors à titre exceptionnel accorder des versements périodiques tous les mois, tous les trimestres ou même une fois par an dans la limite de 8 ans après le divorce maximum.
Dans cette situation, les sommes versées seront soumises au régimes fiscal des pensions alimentaires.
L'époux qui la reçoit doit alors la déclarer après abattement de 10% d'usage et celui qui la verse peut la déduire de ses revenus pour le montant versé au titre de chacune des années concernées.