Un prévenu avait été condamné par la Cour d'appel pour homicide involontaire.
L'intérêt de l'arrêt de la Cour de cassation se situe sur les intérêts civils.
La Cour d'appel avait notamment condamné le prévenu à régler à l'épouse de la victime, ainsi qu'à ses enfants, des dommages intérêts à titre de
préjudice moral, au titre de la perte de revenus, et au titre de la perte de chance de survie.
C'est concernant cette perte de chance de survie que l'arrêt de la Cour de cassation est intéressant, puisqu'il considère que les juges du fond, en retenant l'existence d'un préjudice de perte de chance de survie, ont entendu réparer non pas le préjudice moral résultant du décès mais la douleur morale ayant résulté pour la victime de la conscience de sa mort imminente.
Crim. 29 avril 2014, N° 13-80693