Bonjour
Si vous estimez que votre mise à pied et l'ensemble des accusations sont injustes, arbitraires ou non fondées sur des preuves, contester ces mesures devant le Conseil de Prud'hommes est une option légitime.
Éléments en votre faveur :
Vous avez des témoins qui peuvent contredire les accusations à votre encontre.
Vous affirmez disposer de preuves du harcèlement dont vous êtes victime, ce qui pourrait justifier une défense basée sur un contexte de tension.
Aucune preuve claire n'a été présentée pour étayer les reproches.
Stratégie pour les Prud’hommes :
Rassemblez tous les documents, preuves et témoignages liés à votre situation (emails, messages, attestations de témoins, etc.).
Démontez les accusations portées contre vous en prouvant leur incohérence ou leur absence de fondement.
Soulignez vos efforts pour signaler les faits de harcèlement à votre hiérarchie, ainsi que le contexte dégradé depuis votre retour de dépression.
Avantages d'une action aux Prud'hommes :
Vous pouvez demander l’annulation de votre mise à pied, une compensation pour le préjudice subi, et/ou une réintégration dans de meilleures conditions.
Vous pouvez aussi initier une plainte pour harcèlement moral, si les éléments sont solides.
Rupture conventionnelle : une option à envisager
Si vous ressentez que la situation au travail est devenue insupportable ou que l'ambiance ne vous permettra pas d'avancer, une rupture conventionnelle peut être une issue amiable.
Négociez vos conditions :
Exigez une indemnité de départ conséquente pour compenser la perte de votre emploi et la manière dont vous avez été traité.
Prenez en compte vos droits au chômage si vous acceptez une rupture conventionnelle.
Attention : Une rupture conventionnelle, même si elle permet d’éviter un conflit prolongé, implique de renoncer à contester les faits ou à chercher réparation pour le harcèlement et autres préjudices. Réfléchissez bien si vous pensez pouvoir tourner la page ou si vous souhaitez vous battre pour défendre vos droits.
Documentez tout : Gardez des preuves des échanges, des accusations, de vos signalements et du harcèlement que vous dénoncez.
Ne vous précipitez pas : Prenez le temps de réfléchir à vos priorités (défense de vos droits ou résolution rapide) avant de décider d’aller aux Prud’hommes ou de négocier une rupture.
Conclusion
Si vous souhaitez défendre votre honneur et faire reconnaître le harcèlement, les Prud’hommes semblent être la voie adaptée.
Si, au contraire, vous souhaitez sortir de cette situation sans conflit prolongé, optez pour une rupture conventionnelle bien négociée.
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il y a 1 mois
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