Chère Madame,
Tant qu'aucune décision n'est prise, vous avez autant de droits l'un que l'autre sur les enfants.
Au regard de l'autorité parentale conjointe, vous devez impérativement conserver le lien avec le père si celui-ci le souhaite. Vous pouvez, pour éviter que cela impacte trop sur votre vie privée, lui proposer plusieurs rendez-vous téléphoniques/visios par semaine en lui communiquant les plages horaires auxquelles vous êtes tous disponibles. Ce cadre permettra de garantir les droits et le bien-être de tous.
S'agissant de ses autres enfants, je ne suis pas certaine que cela apporte beaucoup au dossier s'il n'y a pas eu de maltraitance. En effet, tout au contraire, il pourra justifier que c'est pour cette raison qu'il souhaite impérativement garder le lien avec vos enfants afin de ne pas reproduire la même erreur.
S'agissant des vacances scolaires, c'est à lui de s'organiser en fonction de son planning étant précisé qu'il a le droit de confier les enfants à des proches de confiance. De la même manière, il devra impérativement veiller à conserver le lien avec vous durant ces périodes et à vous tenir informée de l'endroit où se trouvent les enfants.
Il est possible de solliciter du juge l'aménagement progressif de ses droits de visite au regard du jeune âge des enfants (par exemple, au départ, uniquement un droit de visite puis un droit de visite et d'hébergement et enfin la moitié des vacances scolaires).
S'agissant de la pension alimentaire, tant qu'aucune décision n'est prise, il n'y a pas moyen de le contraindre à vous verser cette somme d'argent. Par contre, vous pourrez demander que la condamnation au versement de la pension alimentaire rétroagisse au moment du dépôt de la requête voire au moment de la séparation (en versant au débat la main courante que vous avez déposée). Le juge statuera sur cette demande.
Je vous remercie d'indiquer que j'ai répondu à votre question en cliquant sur Oui Merci.
Votre bien dévouée,
Merci beaucoup.
il y a 2 ans