Bonjour,
Effectivement, les puces peuvent provenir de n'importe qui ou de n'importe quoi, le propriétaire risque d'avoir des difficultés à démontrer le lien de causalité entre la présence de puces dans l'appartement et votre faute.
Néanmoins, sans son argumentaire et ses pièces justificatives, je ne peux vous livrer une opinion plus précise quant aux chances de succès de sa demande.
Par ailleurs, la taxe d'ordure ménagère figure parmi les charges récupérables, qui sont déjà payées par le locataire via, en principe, des provisions versées mensuellement. Un propriétaire ne peut donc pas réclamer, de manière autonome, le paiement de la taxe d'ordures ménagères.
Ce qu'il est en droit de faire, c'est d'effectuer annuellement une régularisation des charges, et de comparer la somme des provisions versées par le locataire, aux charges réellement exposées par lui (charges de copropriété + taxe d'ordures ménagères).
Si les provisions s'avèrent insuffisantes à couvrir les charges réellement dépensées, alors le propriétaire peut réclamer au locataire la différence.
C'est donc un calcul minutieux et justifié qu'il doit réaliser... et non une retenue arbitraire correspondant à une prétendue taxe d'ordures ménagères.
J'espère vous avoir éclairé et reste à votre disposition.
Bonne fin de journée.
il y a 6 ans
Bonjour ,
Son argumentaire au sujet des puces est une attestation de la personne qui a visité l'appartement confirmant qu'il y avait bien un chat malgré son interdiction , il veux prétendre que c'était mon chat, qu'il était la de manière permanente hors c'était juste une garde .
La facture de la désinfection.
Et un article Google affirmant que les puces se transmettre grâce aux chats et uniquement par les chats .
C'est ce qu'il nous a exposé au mois d'avril devant le conciliateur.
Concernant la taxe d'ordures ménagères nous avons fait appel au conciliateur car il ne voulait effectivement pas nous transmettre sa taxe foncière afin de vérifier si son calcul était bon , nous étions dans notre droit mais cela ne lui a pas plus . Il s'est avéré que son calcul était approximatif.. à 10 euros près donc nous avons accepté sans faire d'histoire et c'est a ce moment là que cette histoire de puces est sorti ...
Ce que nous ne comprenons pas non plus est que la locataire du dessus malgré l'interdiction d'avoir un animal de compagnie avait et a toujours un chien. A-t-il le droit de nous accuser a tort ?
Merci
il y a 6 ans
Pour répondre à votre question, un individu a toujours la possibilité d'agir contre quelqu'un en justice, même " à tort "... mais il s'expose à des condamnation pécuniaire si le Tribunal lui donne tort, et en particulier si son action est considéré comme une procédure abusive.
Je vous précise en outre qu'un propriétaire ne peut, dans un bail d'habitation, interdire à son locataire de vivre avec un animal de compagnie (sauf chien dangereux). Une telle clause, stipulée au contrat, serait réputée non écrite. Le locataire doit toutefois veiller à ce que son animal ne cause pas de trouble à l'appartement où au voisinage.
Je vous remercie d'indiquer si j'ai répondu à votre question.
Bien à vous.
Merci pour vos conseils . Bonne journée
il y a 6 ans